dimanche 16 août 2009

Jour 3.

Dernier jour. Nous sommes dans le paradis du futurisme, dans la maison de celle qui a su rendre hommage aux gènies artistiques de son temps. Braque, Picasso, Dali, Magritte, Giacometti et les autres... Ou sont maintenant ces fous inofensifs, ces artistes qui crèent, à peine une de leurs oeuvre apercues, une dépendance de toute une vie?

Nous partons.

Venise vit-elle vraiment? Est-elle organique? Parvient-elle à respirer sous cette masse de chaire humide et malodorante? Est-elle en train de vivre ou de survivre? Le Monde avale l'unicité de son moment partagé avec la Cité des Doges, ces gens qui empechent notre ame de s'étendre à notre guise et de prendre possession des lieux.

Venise est aimée par les spectateurs, pas par les acteurs.

Bologne. La jolie cité est désertée à cause de l'été. Loin de fastes de Venise, des beautés de Florence, la ville complexe est s'efface pendant que le soleil l'arrose de manière égale. Injustice? Le public ne s'intéresse pas à cette ville sans réputation, car on n'éprouve aucune fierté à dire que l'on est allé à Bologne. Moi si.

Nous arrivons à Florence. Après 12 ans, j'y retourne pour la troisième fois. Fidèle à elle-meme, elle éblouit, jusqu'à la Piazzale Michelangelo. Le David dans notre dos, nous regardons la nuit florentine, surement l'une des plus belle nuit du monde...

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