dimanche 16 août 2009

Jour 1.

Arrivée à Venise. La ville est à la hauteur de sa réputation, elle rend une copie parfaite, semblant s'imiter elle-meme tellement elle est conforme à l'image que l'on s'en fait. A peine arrivé, une fois sur l'ile qui l'a forme, on passe dans un autre monde... Tellement irréel parfois, que l'on se croit sur une énorme meringue qui flotte sur la mer...
Venise donne de l'appétit, et les gloutons ne manquent pas. Elle est la ville de tout le monde, de tout le monde, de n'importe qui. Elle est envahie par une cohorte de touriste en sueur, dont chacun se dispute de maniére la plus égoiste qu'il soit sa parcelle de meringue. Tout le monde évolue de manière convenue - nous sommes heureux dans la ville la plus romantique du monde - submergés d'attitudes surfaites, de clichés attisés et de vitrines identiques. Car il s'agit bien de cela. Venise est une vitrine, une facade, un décors de théatre que tout le monde se dispute, et que chacun tente de maintenir debout... L'image et l'apparence, c'est l'Italie qui est la caricature d'elle-meme, et qui peine à sortir de sa propre image. Quoi qu'il en soit, Venise reste magnifique...

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