dimanche 16 août 2009

Jour 2.

La nuit, je me trouve sur une terasse relativement proche de l'eau. Tout ici est proche de l'eau, de toute manière. La nuit est d'une pauvre tranquilité, elle donne à la ville et à ses rues un peu monis occupées une certaines modestie. Les marchands africains de pacotilles et de contrefacons sont désormais installés à-meme le sol. L'air s'est rafraichi, la tranquillité de la journée s'est accentuée.

Nous croisons et recroisons des gens depuis l'après-midi, tantot une jolie femme remarquée au détour d'une rue, tantot un homme au look original, je me rends compte à point nous nous partageons tous une part du meme gateau. Notre quotidien est constitué de la meme matière, notre meringue de la meme recette. Chacun en veut un morceau, en le partageant le moins possible.

Qu-est-ce qui nous rend si dociles? A part le besoin, qu'est-ce qui poussent ces jeunes élégant à nous servir, touristes transpirants et ingrats, totalement privés de capacités adaptatives, incultes pour toujours sur la grandeur de Venise, de l'Italie?

Venise n'est pas le romantisme, elle est l'idée que l'on s'en fait. Mais peut importe, tant qu'il y aura des humains, on trouvera un public pour cette mascarade sans fin...

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